New York se positionne en rivale de la Silicon Valley, Startup – Les Echos Business

15 février 2016
YesWeCo

New York positionne rivale Silicon Valley
La tech serait-elle sur le point de supplanter la finance à New York ? Plusieurs études parues récemment montrent en tout cas son incroyable croissance ces cinq à dix dernières années. Selon un rapport sponsorisé par plusieurs grands groupes (Citi, Google…), et mis en avant par la municipalité, l’écosystème de la tech au sens large (start-up, entreprises de tech, et emplois liés au domaine dans des grands groupes) représente aujourd’hui près de 300.000 emplois dans la ville, contre près de 350.000 dans la Silicon Valley. Soit 20 % de plus qu’il y a dix ans. L’étude menée par le think tank new-yorkais, Centre for an Urban Future, estime, elle, que les emplois du secteur de la tech stricto sensu ont crû de 71 % à New York entre 2004 et 2014, pour atteindre près de 118.000 personnes.

Des parcours très variés

Comment analyser une telle explosion ? L’explication est simple : les talents. « Notre actif principal à New York, ce sont les gens, explique Andrew Rasiej, président du New York Tech Meetup, un lobby qui milite pour la promotion de la tech dans Big Apple. La ville a une concentration de talents unique au monde. Surtout, les parcours ici sont plus divers que sur la cote Ouest, les gens viennent du monde entier avec des connaissances et des profils extrêmement variés. » Un point clef aussi bien pour les grands groupes qui se battent pour recruter des spécialistes de la tech, que pour les start-up en plein développement. « Un des atouts de la ville, c’est son pool de talents et de compétences, qu’il s’agisse de la finance, du marketing, ou de la connaissance des produits, admet Allon Bloch, le patron de Vroom, une start-up de revente de voitures d’occasion sur Internet, qui vient de lever 95 millions de dollars – la plus grosse du dernier trimestre à New York. C’est un vrai terrain de chasse. »
Pour la ville, qui oeuvre depuis des années pour promouvoir l’enseignement de l’informatique à l’école et dans les universités, la croissance de cet écosystème est une aubaine. A près de 40 dollars de l’heure, les emplois de la tech sont, en effet, bien mieux rémunérés que la moyenne (26,50 dollars à New York), y compris les emplois non qualifiés. Et ce pan de l’économie locale est devenu un contribuable important : il a généré plus de 5,6 milliards de dollars de recettes fiscales pour la ville en 2013 (entreprises, individus et consommateurs).

Source : New York se positionne en rivale de la Silicon Valley, Startup – Les Echos Business

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